C’est un voyage particulier, dans le temps, auquel est consacré cet article. Un voyage maritime tristement célèbre, qui a coûté la vie à nombre de passagers et brisé des centaines de familles. 15 avril 1912. Le paquebot RMS Titanic, de la compagnie White Star Line, coule au large des côtes de Terre-Neuve, à 2 h 20 du matin. Environ 1 500 passagers périrent dans les eaux glaciales et à peine 700 survécurent.
L’exposition Titanic, à la Porte de Versailles, retrace l’histoire du plus célèbre navire au monde, de la construction jusqu’à la découverte de l’épave, en 1985. Témoignages, récits et portraits de passagers, le tout accompagné d’objets remontés de l’épave et de vraies reconstitutions, emmènent les visiteurs un siècle en arrière.
C’est en 1909 que débute la construction du Titanic, sous l’égide de Joseph Bruce Ismay, président de la White Star Line et de Thomas Andrews, architecte naval qui supervise la construction du luxueux paquebot.
Le Titanic, surnommé l’insubmersible, était un navire avant-gardiste, doté de grandes innovations techniques, permettant une vitesse de navigation optimale. La coque en plaques d’acier rivetées dotée de 16 compartiments séparés par 15 cloisons dites étanches, offrait en théorie une sécurité maximale.
Lors de la traversée inaugurale, qui revêtait un caractère exceptionnel et festif, le Titanic comptait des passagers riches et influents, issus parfois de grande famille. Les installations de première classe étaient situées au centre du paquebot (là où les vibrations du moteur étaient les moins importantes).
Gymnase, bains turcs et piscine, café véranda, café Parisien, fumoir, salon de lecture et de correspondance… Le Titanic, véritable palace flottant, offrait ce qu’il y avait de mieux pour l’époque.
Les installations de deuxième classe étaient très satisfaisantes, comparables aux installations de première classe d’autres navires.
Les passagers de troisième classe, principalement des migrants, disposaient également d’installations très correctes, avec un confort inégalé. Ce n’étaient pas des dortoirs mais des cabines et les lits avaient des matelas (et non de la paille comme c’était monnaie courante auparavant).
Dans la journée du 14 avril 1912, le Titanic reçoit plusieurs avertissements de navires alentour. Les blocs de glaces menacent. Mais le Titanic maintient sa vive allure et à 23 h 40, heurte un iceberg, par une nuit claire et une mer « d’huile ».
Les cinq premiers compartiments sont atteints par l’eau. Dès lors, les conséquences sont inéluctables.
Le Titanic n’avait pas un nombre suffisant de canots de sauvetage. En outre, les premiers canots de sauvetage mis à la mer n’étaient que très peu remplis. Durant la première heure du naufrage, l’évacuation du navire a été ralentie. Les passagers se sentaient plus en sécurité en restant à bord du Titanic, qui ne pouvait couler, que dans des petits canots en pleine mer, avec les températures négatives.
Lorsque la panique s’empare du Titanic, il est déjà trop tard. Les canots sont presque tous à la mer et les passagers restants à bord, condamnés.
Le concepteur Thomas Andrews et le Commandant Edward John Smith font partie des victimes.
L’épave du Titanic repose à 3 821 mètres au fond de l’Atlantique nord, en deux parties séparées. Rongée par des micro-organismes, les scientifiques estiment que l’épave aura complètement disparu d’ici quelques dizaines d’années.
L’exposition du Titanic, à voir ?
Personnellement, l’histoire de ce navire, marqué par la tragédie alors qu’il avait été conçu pour être insubmersible, m’a toujours fascinée. L’exposition est superbe et sa visite dure assez longtemps (1 h 30). Mention spéciale aux photographies et aux objets remontés de l’épave, vestiges émouvants.
Informations pratiques :
– Le tarif est de 15,90 € (du mardi au dimanche) et de 12 € 90 le lundi.
– L’exposition est prolongée jusqu’au 29 septembre.
– Le Parc des Expositions de Versailles est accessible par le métro Porte de Versailles (ligne 12) ou le métro Balard (ligne 8).
– Plus de renseignements sur le site officiel de l’exposition.


7 Comments
Tu m'as donné envie d'y aller ^^
Impressionnant de voir comme cette dramatique histoire fascine toujours autant, preuve étant les efforts et les moyens investis dans cette exposition pour la reconstituer. Cela reste très émouvant.
Ca a l'air très intéressant comme exposition, et c'est très original… Ca me tenterait bien, mais c'est plus compliqué d'y aller quand tu n'habites pas Paris 🙁
C'est sûr, c'est un des avantages de vivre à Paris… Après je te la conseille vraiment, donc ça peut être un motif pour un petit week-end dans la capitale? 🙂
Il me semble avoir fait cette exposition en Allemagne il y a quelques temps déjà … Est-ce qu'au début de l'expo chacun reçoit une carte avec le nom d'un passager et à la fin on peut voir s'il a survécu ou non?
Oui au début de l'expo on reçoit une carte d'embarquement retraçant la vie d'un passager. Comme cette exposition est internationale, c'est très fortement possible que tu l'aies faite en Allemagne! L'expo s'enrichit au fil des ans donc elle a du changer un peu 🙂
Zut, j'aurai pu y faire un saut ce WE!